Il est intéressant de voir le nombre de propositions qui viennent promouvoir la performance sportive. Jusqu'à il y a quelques années, les passionnés de sport enfilaient n'importe quelle chemise en coton et s'entraînaient comme ils le pouvaient. Avec l'avancement de la science, de nouveaux matériaux sont découverts qui assurent l'amélioration de l'athlète. A cette occasion, nous vous parlerons de l'idée créée par des ingénieurs de l'Université de Californie à Irvine, inspirée par la conception de la peau de calmar.
La création a été dévoilée dans étude publié dans Nature Communications. On vous dit tout ce qui concerne ce nouveau tissu adaptatif à la pointe de la technologie, qui vous permet de contrôler votre température.
Comment fonctionne la peau de calmar ?
Il est curieux qu'un tissu de sport imite les caractéristiques naturelles de la peau de calmar pour s'adapter à son environnement. Pour ce faire, les chercheurs ont prélevé des échantillons de conception de plusieurs espèces de calmars, de poulpes et de seiches qui utilisent une peau adaptative et dynamique pour survivre dans l'eau. La capacité des céphalopodes à se camoufler en changeant rapidement de couleur est due aux cellules de la peau (chromatophores) qui peuvent se transformer rapidement.
"Les couvertures spatiales ultralégères existent depuis des décennies – les coureurs de marathon s'y enveloppent pour éviter la perte de chaleur corporelle après une course – mais le principal inconvénient est que le matériau est statique.», explique le co-auteur de l'ouvrage, Alon Gorodetsky. Cependant, l'équipe d'ingénierie a réussi à créer "une version aux propriétés modifiables permettant de réguler la quantité de chaleur piégée ou dégagée ».
Comment l'idée s'est-elle traduite dans le sport ?
Selon Gorodetsky, ce nouveau matériau a de nombreuses applications, notamment dans les vêtements textiles. Ils peuvent être en mesure de s'adapter aux paramètres de chaque utilisateur, afin que les athlètes se sentent à l'aise pour s'entraîner dans un endroit fermé ou couvert. De plus, cela pourrait générer une économie potentielle de 30 à 40 % dans l'utilisation de l'énergie pour le chauffage et la climatisation, selon l'auteur de l'étude.
Dans le cas des coureurs de marathon, ils pourraient définir le niveau de confort thermique souhaité pour chaque vêtement, optimisant les performances pendant les courses et récupérant à la fin. De même, la légèreté, le faible coût de fabrication et la facilité se distinguent, ainsi que la durabilité du matériau. «Il est capable de s'étirer et de revenir à son état d'origine des milliers de fois.«.